Scroll down for English text
D’abord, je vous dis que j’étais bien désolée de ne pouvoir vous envoyer des messages régulièrement de l’Afrique. Une des raisons; nous sommes arrivés à Douvangar alors qu’ils en étaient à leur 4e semaine sans électricité. Les gens du village ne s’en aperçoivent même pas puisque presque personne n’a cette commodité dans leur case (c’est comme ça qu’on appelle les petites maisons). Mais, pour les “blancs” comme nous qui prenons pour acquis que nous avons le contrôle de la lumière avec un simple bouton… ce n’était pas évident! Déjà qu’il fallait aller aux toilettes à la “bécosse”, la nuit… et maintenant avec la lampe de poche en plus! C’est vrai qu’on nous recommande de toujours avoir sa lampe de poche le soir, au cas où un serpent se décidait de traverser devant nous! Si on décide d’aller visiter quelqu’un en fin d’après-midi, vaut mieux apporter sa propre lumière parce que la noirceur vient très vite, dès que le soleil est caché derrière la montagne et il n’y a pas de lumière de rues… c’est vrai qu’il n’y a pas de rues non plus!!! C’est plutôt comme des sentiers entre les trous d’eau et de vase, résultat des pluies abondantes en cette saison.
Bon, revenons aux courriels pas envoyés. L’autre option était de me servir des cyber-cafés à Maroua (45 km de là), mais ça, ce n’était pas évident non plus puisque nous devions payer à l’heure et avec les lettres différemment disposées sur le clavier de l’ordinateur… le mieux que j’ai pu faire, c’est d’envoyer un message à Régis qui a bien voulu le “décoder” de mes mauvaises touches et vous le “traduire” et l’ajouter au site. Merci Régis!
De plus, pendant les quelques petits voyages à Maroua, il fallait acheter les provisions en considérant qu’on n’avait pas de frigidaire et congélateur pour les garder froids. Ces commodités, il y a presque personne du village qui les ont puisque… vous vous rappelez… ils n’ont pas l’électricité! On passait chez les religieuses du village voisin (15 km) prendre les bouteilles de glace qu’elles voulaient bien nous mettre à congeler… quand elle-mêmes avaient du courant électrique.
J’ai bien hâte d’ajouter des photos au site mais pour ce faire, j’ai besoin de “formation” ou d’aide! Merci de votre patience. Ça viendra!
En deux mot, je vous dirai que les gens étaient très très contents de l’aide qu’on leur apportait en votre nom. Le directeur de l’école de Méri était émerveillé quand je lui ai appris que nous allions acheter des pupitres pour les enfants pour les deux nouvelles classes que l’Ambassade du Canada au Cameroun est en train de faire construire. Ils n’auront donc pas à se chercher une roche sur laquelle s’asseoir pour la journée, et se servir de leurs genoux comme pupitre! Nous avons aussi décidé de faire faire un pupitre pour l’enseignant de chacune des quatre classes ainsi que pour le directeur.
Dès que la saison des pluies sera terminée, S. Gertrude va voir à faire réparer la petite section de sentier qui mène à l’école et qui a été endommagée par les pluies. En saison sèche, ce n’est pas un problème mais à la prochaine saison des pluies, il serait dangereux qu’un enfant se noie en essayant de traverser ce ravin pour se rendre à l’école.
Il y a tellement plus que je voudrais vous dire, mais je m’arrête là pour ce soir. Votre générosité et votre intérêt sont très appréciés. N’hésitez pas à poser vos questions sur la situation des gens de la mission de Douvangar-Méri.
Francine 🙂
I’m back!
Let me begin by telling you how sorry I was not to be able to send messages regularly from Africa. One of the reason was, the village had been out of electricity for almost a month. Of course, the people from the village did not even notice since very few of them even have that commodity in their little huts. But for the “white people” like us who are taking for granted the control we have on light with the switch of a button…it was a challenge! Just thinking that we had to find the “out-house” in the middle of the night… with a flashlight light now! True enough, it was recommended that we always have our flashlight handy when we walk about in the evening in case a snake would decide to cross path! If one decides to go visit someone in late afternoon, it is best to bring a light because darkness settles in very quickly as soon as the sun hides beside the mountain and there are no street lights… well, in fact, there are no streets either!!! They are just like a path between mud holes and puddles, formed by rain pours during rain season.
OK, let’s get back to e-mails not sent. The other option for sending messages was using internet access centers in Maroua (45 km from Douvngar) but that was not an easy option since we had to pay by the hour and the keyboard was set up totally differently which made it very time consuming. The best I could do was sent a message to Regis who was kind enough to “decode” my many typos and add it to the site. Merci Régis!
During those day trip to Maroua, we had to buy groceries (and there are no grocery stores, just vendors along the streets and at the market) and remember we had no working fridge or freezer to keep food cold. There commodities barely anyone has them because… remember… they don’t have electricity! stop by the nuns in the next village (15 km) to pick up the bottles of water that they had frozen for us … when they themselves had power!
I really want to add pictures to this site but at this point, I need training or… help! Thanks for being patient with me. We’ll get it done!
Before closing, I would like to tell you how very happy the people of Douvangar-Méri were of the help we were bringing them in your name. The principal of the Méri school was delighted when I got to tell him we were ordering students desks for the two new classes the Canadien Embassy is building them. The children won’t have to pick up a rock on which to sit in class all day and using their laps for desks!
With some of the money from Projet Cameroun 2011 and as soon as this rain season is over, Sr Gertrude will see to it to have a section of the path that goes to that school fixed. During dry season, it is ok but when rain season is back, it could be very dangerous for some small children to drown while trying to make it to school.
There is so much more I want to tell you. Please do not hesitate to ask questions on the situation in the Douvangar-Méri. We appreciate your generosity and interest in these people’s situation.
Francine 🙂